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Micheline Crouquet

Créatrice et restauratrice de boîtes de Spa

Artiste, poète, créatrice… Micheline cumule les casquettes artistiques pour le plus grand bonheur de ses clients. En symbiose avec la nature, elle apprécie celle-ci sous toutes ses formes, notamment grâce à son activité de restauratrice et créatrice de « Boîtes de Spa », aussi appelé « Jolités ». L’Ardenne, elle la vit à travers de longues promenades dans les bois depuis son adolescence. Et au cœur des forêts, elle puise énergie positive et inspirations… Son savoir-faire unique, elle le doit à des influences venant du XVIIIème siècle. Les produits qu’elle utilise pour son travail sont d’ailleurs les mêmes qu’à l’époque !

Ses immanquables en Ardenne :

« Spa, ses promenades, ses sources, … C’est une ville qui fait partie de notre culture et c’est une ville à vivre. »

Ses expressions ardennaises favorites :

« ‘On a bon’, quand on veut souligner le fait qu’on passe du bon temps ensemble ! »

Ses péchés mignons de la région :

« La truite au bleu et l’Orval, indémodable. »

Sa recette du bonheur et comment l’Ardenne y contribue :

« Mon bonheur, c’est ma passion… Et celle-ci est alimentée par mon habitat forestier. J’en ai besoin pour me ressourcer, m’énergiser, méditer, relativiser, m’échapper et aimer… »

C’est quoi, bien faire la fête en Ardenne ?

« C’est rassembler des Ardennais amoureux de la Nature. Après une promenade, on allume un feu, on grille quelques saucisses et pommes de terre en sirotant une bonne bière et la journée est bonne ! »

Que ne faut-il jamais dire ou faire à un ardennais ?

« Je dirais plutôt qu’il faut toujours être vrai avec les Ardennais ! »

Quelle est la chose la plus folle que vous ayez pu voir en Ardenne ?

« Un ermite qui habitait non loin d'une des sources à Spa… Je le voyais de temps en temps lors de mes échappées dans les bois lorsque j’avais une quinzaine d'années. Il était vêtu d'un grand manteau brun, on aurait dit de la laine bouillie. Un pantalon large foncé rentré dans ses bottines. Le plus impressionnant était son bonnet de laine sur la tête, avec deux pendants cachant les oreilles. Comme l’un de ces bonnets que l'on portait au Moyen Âge... Je n'ai jamais entendu le son de sa voix. »
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